Went en Italie - Mars 2008

ladiuvernuà a écrit:@FallingStar : quoi ladiuvernuà? keskelle a ladiuvernuà???
le pauve vieux!!! on lui fait dire tout n'importe quoi et dans toutes les langues.

Le personnel du resto "Alla cucina delle Langhe" doit aussi en avoir eu un bon aperçu...

Parce que quand il vient chez nous, il fait des efforts, hein ?!!

!!!

FallingStar a écrit:

ladiuvernuà a écrit:@FallingStar : quoi ladiuvernuà? keskelle a ladiuvernuà???
le pauve vieux!!! on lui fait dire tout n'importe quoi et dans toutes les langues.

Dis-moi, ma fière Ladiuvernuà, toi qui a rencontré notre Homme à Milano, j'aimerais bien savoir s'il sait dire autre chose que "Buongiorno" ?!!
Le personnel du resto "Alla cucina delle Langhe" doit aussi en avoir eu un bon aperçu...
Parce que quand il vient chez nous, il fait des efforts, hein ?!!
Il parle de la femme français, il nous répète que c'est bon !
Il sait même dire Merci et AuRewoir :lol:

!!!

Faites pas gaffe, la :val: a pété un p'tit cable en cette fin d'affreux vendredi pluvieux...

noemie a écrit: j'ai pas pris le temps de lire toutes les pages (désolé mais un peu la flemme)

IT de Wentworth
dans Telefilm Magazine, réalisée le 20 Mars 2008 à Milan

Ne vous êtes vous jamais demandés ce qu’ont en commun Wentworth Miller et Michael Scofield son personnage dans Prison Break? A l’occasion de la sortie en Blue Ray de la première saison nous l’avons rencontré à Milan et nous l’avons découvert !
Wentworth Miller est Michael Scofield même en dehors du plateau. Quand je le rencontre dans un hôtel milanais il est exactement comme je l’ai vu dans toutes ses rôles et surtout dans Prison Break, qu’il présente dans sa parution Blue Bay pour la première saison et en DVD pour la seconde, distribué par la 20th Centrury Fox. Même voix basse, même ton séducteur même disponibilité mêlée de discrétion, même look de gentil garçon et élève modèle, même perspicacité de l’ingénieur fini en prison pour en faire sorti son frère. Il a sacrifié sa pause déjeuner pour signer les autographes aux fans amassées devant l’entrée, il effeuille la revue avec la série en couverture, écrit une dédicace aux lecteurs et ne se soustrait pas au « picture time », comme il dit, enfin ce moment où tu arrêtes d’être la journaliste qui fait l’interview pour devenir la passionnée de la série tv qui lui demande la photo. Cette situation lui semble même « so sweet » et toi tu le regardes en pensant qu’il est vraiment « trop » pour être vrai.

Où vois-tu Michael dans 10 ans ?
Bonne question, il pourrait être mort ! (il rit) je sais que ça pourrait être mal pris mais ça fait partie de l’histoire que nous racontons et du charme du message qu’elle fait passer, c'est-à-dire que personne n’est en sécurité. Dans une optique de ce genre il arrive souvent de devoir dire adieu à des personnes auxquelles ont est liés. Beaucoup ont attribué à la deuxième saison une augmentation de la violence, je ne crois pas du tout que ce soit le cas. Les motivations restent les même, sauf que dans le premier cycle quand quelqu’un mourait c’était un personnage secondaire, alors que dans le second il s’agit des protagonistes, de gens auxquels tu tiens, auxquels tu prêtes de l’attention et auxquels tu est affectionné épisode après épisode.


Après la fugue en train dans la 2e saison, Sara fait une déclaration d’amour à Michael, et lui : « about before, me too » (« à propos de tout à l’heure, moi aussi »). Penses-tu que Sara soit la femme pour lui ?
J’en suis absolument convaincu. La nature de leur attraction réciproque se fonde sur différent facteurs, non seulement du point de vue intellectuel mais aussi émotif. Même s’ils sont parfaits l’un pour l’autre, il ne peuvent pas être ensemble. (il fait un pause comme s’il était obligé d’admettre une cruelle vérité). Mais c’est la télé. Au début de l’histoire c’est impossible parce qu’elle travaille comme docteur dans la prison où il est enfermé, tandis que dans la deuxième saison Sara doit digérer le fait qu’elle a été utilisée par Michael qui, de fait, lui a détruit la carrière, la vie en causant la mort de son père. Les raisons pour lesquelles ils ne peuvent pas être ensemble augmentent. Elle pensait au début qu’elle n’aurait pas cédé même au bout d’un million d’années, même s’il avait été le seul homme sur Terre, mais d’une certaine manière Michael l’est. Dans leur monde tout le monde représente un danger, intrigues et mort, donc il est le seul chemin praticable dans sa vie, celui qu’ils peuvent reconstruire ensemble. C’est un femme intelligente, elle ne se rend pas compte de ne pas avoir le choix, pourtant c’est Michael qui l’a entraînée dans ce jeu terrible et ce lien c’est formé presque par affinité élective. Sara et Michael sont sur la même longueur d’ondes parce qu’elle aussi a un passé de luttes, elle a été toxicomane, et comme lui, c’est une personne dangereuse pour les autres, à sa façon. Il y a une alchimie entre eux qu’ils ne peuvent retrouver chez aucune autre personne dans leur vies, aussi proches soient-elles. Michael partage avec Sara quelque chose qu’il ne peut pas partager avec Linc et de même elle a un feeling avec lui sur des sujets que son père ne comprendrait pas. Tout ceci les unit incroyablement et les pousse dans la saison deux à chercher une relation crédible qu’il n’ont pas encore eu la possibilité de développer et de construire.

Michael alterne un an de prison avec un an de fuite, pour ensuite revenir en prison. Quelle phase préfères-tu ?
Cette réponse aussi pourra sembler pour le moins singulière, maie je le préfère derrière les barreaux, où il doit atteindre des objectifs concrets, comme s’occuper du mur de la cellule, des toilettes et ainsi de suite. Dans la deuxième saison par contre, Michael se trouve dans la situation de réagir à ce qui se passe, à être confronté avec des problèmes émotifs. Je me sens soulagé en un certain sens quand à la fin de la deuxième saison je retourne en prison, c’est là qu’il donne le meilleur de lui-même.

Prison Break est la première série télé en Blue Ray. Quel rapport as-tu avec la technologie ?
Ça pourrait être mieux (il rit). J’aime les DVD mais je ne regarde pas les extras ni les making of. Si j’aime un film ou une série je ne veux pas savoir les mécanismes qui se cachent derrière la magie, je sui plus intéressé par les commentaires des réalisateurs pas exemple car je pourrais me trouver à travailler avec l’un eux dans le futur. Je crois que quelques fois la technologie hausse les barrières entre les personnes au lieu de rendre la vue plus simple comme elle prétend faire. Prenons par exemple les e-mails : elle n’ont pas le ton où le rythme de la conversation et quelques fois on les lit de façon erronée et elles ne reflètent pas les intentions de qui les écrit. Si internet était la réalité alors le monde serait un endroit plus effrayant où règnent la colère, l’anxiété et les pires aspects de la nature humaine, sans interaction directe, face à face. Disons que pour ce qui est de la technologie je me suis arrêté aux années ’90 ! (il rit) mon oncle en revanche a le Blue Ray à la maison et un écran géant sur lequel il regarde aussi Prison Break, et ensuite il m’appelle et me fait remarquer toutes les scènes où je ne me suis pas rasé comme il faut. Une définition de l’image comme celle là n’était pas prévue quand au maquillage, par exemple, on avait recours à des « petits trucs » pour rendre l’acteur plus séduisant. On finit par obtenir le résultat opposé.

Le coté amusant de Michael te manque ?
Absolument, mais Prison Break est une série dramatique et sinistre. Les gens me demandent pourquoi Michael ne sourit jamais, et je répond qu’il n’y a rien de drôle, toujours en lutte entre la vie et la mort. S’il y avait plus de place pour sa relation avec Sara nous verrions sûrement plus de teintes émotives plus légères, on virerait vers la comédie, avec un peu de romantisme qui ne me déplairait pas, mais cela ne serait pas approprié pour l’histoire.

Le père de Michael est la cause de tous ses ennuis. Quelles difficultés as-tu rencontré dans leur histoire ?
Entre eux tout est arrivé trop vite, Michael l’a rencontré, il a commencé a métaboliser sa présence, mais ensuite il l’a vu mourir dans ses bras.. Tout ceci dans une autre série serait arrivé en un ou deux ans, nous, nous l’avons réalisé en 15 jours ! (il rit) l’effort de l’acteur dans ce cas consiste en donner au personnage le plus grand nombre de connotations humaines possibles de sorte que le public puisse s’y retrouver.

A la télévision tu inspires un sens de protection, comment vis tu cette nécessité ?
Je pense que c’est très mignon : les fans de Prison Break sont pleins de respect et de loyauté vis à vis de la série, quelques un d’entre eux m’ont suivi dans mes rôles précédents pendant des années et il m’écrivent du monde entier en me posant toutes sortes de questions en partageant avec moi toutes sortes de sentiments. Malheureusement je ne peux rien faire à propos de la sûreté, au plus au plus je leur envoie un autographe avec « Be Good », mais c’est tellement loin d’être suffisant que je me sens vraiment coupable. Alors j’essaye de me rappeler quel est mon rôle en temps qu’acteur et de remercier pour l’opportunité que j’ai reçue.

Michael est un des héros de la télé. Quels sont tes préférés ?
Mon héros est Sam Waterston de Law & Order : il a interprété l’avocat Jack McCoy pendant onze ans en le faisant sembler toujours jeune et frais comme si c’était la première fois qu’il l’interprétait, profondément touché par ce qu’il joue et par les cas dont il s’occupe, c’est le type de personnage que je voudrais auprès de Michael s’il était en difficulté.
Voudrai-tus un ami comme Michael dans la réalité ? et qui n’en voudrait pas ? mais la question est : qu’as-tu fait pour mériter son amitié . Lui il entre à Fox River avec l’intention de manipuler les autres pour sauver son frère mais ensuite il se rend compte que ce sont des vraies personnes avec de véritables sentiments et il s’affectionne à eux au risque de détruire pour toujours sa propre vie et ne jamais revenir à la normalité…